Un chrétien peut-il se faire tatouer ou percer ? Risques physiologiques, psychologiques et spirituels


Ndlr: Publié dans le n°100 du magazine Schadrack, édité par l’association « Les Compagnons de Daniel ».


Histoire du tatouage

Antiquité du tatouage :

Le tatouage remonte à peu près à 2000 ans

avant Jésus-Christ. Cette pratique était

familière aux musiciennes et aux danseuses

du Moyen Empire égyptien, comme le

prouvent certaines momies que l’on a

retrouvées. Les Mayas, en Amérique du Sud

pré-colombienne, les Indiens d’Amérique

aussi (certaines tribus) connaissaient le tatouage. Les Grecs et les Romains, pour leur part, en furent de grands utilisateurs : ils se servaient des tatouages pour marquer leurs esclaves, ce qui leur permettait de les identifier en cas de fuite. Les esclavagistes d’Afrique, d’Amérique et de l’Orient y eurent également recours.


Universalité du tatouage

Le tatouage a donc été utilisé pratiquement en tous lieux et à toutes les époques, mais souvent dans des couches sociales bien délimitées : marins, galériens, bagnards, esclaves, prisonniers, pirates, corsaires et bourgeois, et même nobles à certaines époques.

Le tatouage n’est pas toujours volontaire : les esclaves de l’Antiquité ou, beaucoup plus près de nous, les déportés des camps de concentration nazis, étaient tatoués par leurs maîtres ou par leurs geôliers, pour bien signifier le fait que ces personnes ne s’appartenaient plus à elles-mêmes.

On trouve des tatouages ornementaux, magiques ou religieux, au Japon chez les samouraïs et la mafia, en Birmanie, en Afrique du Nord, entre autres chez les tribus berbères. Il en existe aussi qui indiquent une appartenance familiale ou tribale, ou le fait qu’un pacte a été conclu : adhésion à une société secrète, lien avec une puissance spirituelle (démon, divinité païenne); par exemple, l’étoile à cinq pointes sur les pommettes de la figure signifie : « Je suis Dieu et je guéris par la force de Satan ».


Les tatouages faits à la main

Distinguons ceux faits par les amateurs, qui dessinent tant bien que mal. Leurs oeuvres sont souvent caricaturales et grotesques. Les personnes qui les arborent sont des révoltés en proie à des problèmes familiaux. Ils se sentent mal dans leur peau et ont un niveau minimal d’instruction et de culture. Nous voyons de tels tatouages chez de jeunes délinquants qui manifestent qu’ils sont « des durs ». Ils gravent en quelque sorte sur leur peau toutes les révoltes, leur haine, tous les sentiments d’injustice et les désirs de vengeance qu’ils éprouvent. A ces dessins faits, et parfois bien faits, ils ajoutent des devises, des slogans ou des points de reconnaissance que seuls des initiés sont à même de comprendre. Ces tatouages sont réalisés à la main avec du mauvais matériel par des dessinateurs souvent sans talent.

Il existe aussi des tatoueurs professionnels, de véritables artistes qui travaillent eux aussi à la main. Leurs réalisations rivalisent avec celles des tatoueurs qui utilisent une machine. J’en ai personnellement rencontré par le passé, et j’ai vécu à leurs côtés.


Les tatouages faits à la machine

Les tatoueurs professionnels travaillent fréquemment à la machine. Ils font de cet art leur gagne-pain. La palette des couleurs est variée et les sujets nombreux : paysages, tableaux célèbres, dragons, fleurs, femmes, portrait ou buste, effigies démoniaques, têtes du diable, violence, érotisme et pornographie.

Aujourd’hui, vous trouverez des tatouages aussi bien chez des ouvriers, des bourgeois, des nobles, des policiers que chez des membres de la pègre. Pour ces derniers, le tatouage pourra servir de signe de ralliement. II est évident que le tatouage n’est pas une marque de violence.

Les aspects spirituels des tatouages


Approche biblique du tatouage

« Vous ne ferez point d’incision dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Eternel. » Lévitique 19, verset 28

Cette interdiction de l’Eternel a pour objectif de garder Israël dans la sainteté. En effet, Dieu ne veut pas que son peuple s’égare comme les autres peuples. DIEU EST SAINT. II veut garder son peuple dans la propreté du corps de l’esprit et de l’âme, afin que celui-ci puisse demeurer en communion avec lui et goûter sans cesse à son amour.

Si Dieu ne veut pas que son peuple se prostitue aux idoles et aux pratiques du paganisme, c’est pour le préserver des malheurs que subissent les autres peuples. Dieu ne veut pas que son peuple tombe sous le pouvoir des puissances gouvernées par le prince des ténèbres : Satan.


Portée spirituelle des tatouages

Sur le plan spirituel, il faut savoir que le tatouage nous lie souvent aux puissances des ténèbres ! On ne grave pas impunément sur le corps des figures de démons, des signes magiques, cabalistiques ou ésotériques, des dragons, des têtes de mort, des serpents, des chaînes, des liens. On ne joue pas impunément avec de tels signes.

Si, parfois, ils ont une apparence chrétienne (croix, calvaire), ils demeurent sous le coup de l’interdit de Lévitique 19:28. Par ces tatouages, nous faisons consciemment ou inconsciemment appel à la manifestation de forces occultes qui nous enchaînent jusque dans notre âme et dans notre esprit.

Soulignons encore un point : on croit parfois qu’après un ou deux petits tatouages, on pourra s’arrêter quand on le voudra, et en rester là. En fait, une voix en nous ne cesse de nous pousser à continuer. On devient totalement dépendants des puissances qui ont pris pouvoir sur nous.

Les risques associés aux tatouages


Les risques physiologiques

Chaque tatouage introduit des substances étrangères dans notre corps: encre de Chine, matières plastiques brûlées mélangées à du savon. Il faut aussi savoir que chaque tatouage tue une partie de la peau. En outre, le tatouage, en endommageant la peau, constitue une porte d’entrée de premier choix pour les agents infectieux. Le risque réside principalement en la contamination par des virus tels que le HIV, et les virus de l’hépatite B et C. Sans avoir été clairement démontré, ce risque existe en théorie. Tout le matériel (aiguilles, buses, etc.) utilisé par des professionnels est susceptible d’être souillé par du sang contaminé; le danger d’infecter non seulement le client suivant, mais aussi le tatoueur est donc bien réel. Ainsi, le manque d’hygiène souvent lié à ces pratiques nous fait courir des risques dont nous sommes inconscients: des infections pouvant entraîner des complications, voire même la gangrène qui peut s’en mêler et tout se termine parfois par une amputation. Cette automutilation et la souffrance qui l’accompagne est acceptée parce qu’on veut prouver sa virilité, son courage. Quand je me tatouais ou que je tatouais d’autres personnes, je répétais: » Il faut souffrir pour être beau »; ou « Sois un homme et tais-toi » ou encore : »Celui qui se dégonfle n’a rien dans le ventre. »

Que ne ferait-on pas pour acquérir la réputation d’un dur à cuire. Mais ne l’oubliez pas: la mort des tissus amène tout autre chose que la vie: à vous de choisir !


Risques psychologiques

Les tatouages évoquant la rébellion ou la révolte renforcent nos tendances dans ce domaine, au point que nous finissons par nous identifier à elles. Cela est également vrai pour ceux qui expriment la haine et la vengeance. Quant à ceux qui touchent à l’occultisme, ils contribuent à nous emprisonner dans un monde spirituel contraire à celui dans lequel Dieu veut nous voir évoluer.


Premier exemple: Je porte sur l’omoplate droite un tatouage qui représente un fer à cheval avec l’inscription « vendredi 13″. Ainsi, je voulais autrefois me protéger de la mauvaise influence que la superstition attribue au chiffre 13 et au vendredi 13. Ce tatouage inscrit, j’ai plongé à fond dans d’autres superstitions. Il ne fallait pas passer sous une échelle, voir un chat noir, etc. Mes pensées étaient bloquées par toutes sortes de superstitions; je n’arrivais pas à penser autrement. En peu de temps, j’étais devenu paranoïaque. J’avais peur de tout et de tous. Je me sentais espionné même par des inconnus; c’était devenu l’enfer sur terre !


Deuxième exemple: J’ai, sur l’avant-bras gauche, une fleur. Je l’ai appelée « pensée à ma mère ». Malheureusement j’ai raté ce tatouage. Sous l’influence de l’alcool, j’ai recouvert cette première fleur par une autre. Dans l’entrelas du dessin, involontairement j’ai dessiné un lion.

Celui-ci me faisait flipper jusqu’à devenir fou. Je le voyais ouvrir et fermer sa gueule comme s’il voulait me croquer; cela m’arrivait à chaque fois que je consommais de la drogue.

Ces exemples vécus m’amènent à dire qu’un tatouage peut conduire à la folie. J’essayais de dissimuler ce qui se passait en moi, mais les mêmes pensées m’envahissaient sans cesse et elles jouaient sur le contour de ces dessins. Je n’avais sur moi aucun tatouage représentant le diable ou un démon. Pourtant, mes amis me voyaient changer au fur et à mesure que j’en ajoutais. Les tatouages relativement innocents, en apparence, que je portais sur moi me liaient déjà à des forces que je ne pouvais pas contrôler.

Une restauration est possible


Affranchissement des liens du passé

« Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira, car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et I’on ouvre à celui qui frappe.  » Matthieu 7, versets 7 et 8

Si dans nos coeurs nous sommes prêts à changer de vie et d’état d’esprit, Dieu lui-même nous conduira à une vie meilleure. Soulignons-le, il ne suffit pas d’être sincère, il faut chercher Dieu de tout son coeur, lui demander qu’il se révèle. Ensuite il faut le croire et le suivre, dans l’obéissance et la pratique d’une vie saine.

Dieu n’a jamais fermé la porte de la vie à celui qui est droit de coeur. Bien plus, il nous a donné la possibilité changer, au travers de Jésus-Christ. Alors ne perdons pas patience, car Dieu veille sur son peuple. Il mettra tout oeuvre pour nous aider, dès que nous aurons décidé de suivre cette nouvelle voie.

Dieu guérira les conséquences de nos péchés que ce soit la paranoïa, la folie, les cauchemars ou le sentiment d’être mal dans sa peau! Il nous délivrera de la culpabilité et de la honte de porter sur notre corps des choses moches ou ratées.


Une nouvelle façon d’aborder la vie

Si comme moi, tu es tatoué, Dieu guérira ton être intérieur. Parfois même, il ira jusqu’à effacer des dessins son existence ou son autorité.,

J’ai par exemple entendu, en France, un serviteur de Dieu (pasteur) raconter le miracle suivant : un homme violent tatoué sur une grande partie de son corps, demande le baptême d’eau pour confirmer qu’il avait changé de vie. Après son immersion, alors qu’il se changeait, il revint en courant dans l’église torse nu. Toutes les personnes présentes virent de leurs yeux que le grand tatouage représentant une tête de bouc avait disparu.

Peut-être devras-tu aussi, comme moi, consulter un dermatologue pour enlever certains de tes tatouages. Ce sera là une preuve du changement qui s’est opéré en toi.

Mais sache aussi que, même avec les marques que tu continues à porter, Dieu peut se glorifier qui s’est produit dans ta vie, en te faisant porter des fruits pour la vie éternelle.


Une nouvelle création

Par conviction personnelle, j’ai choisi de me faire enlever mes tatouages de repris de justice et ceux qui me rappelaient ma vie passée de voyou. Dieu a guéri mon coeur et il a changé ma façon de penser : cela se voit sur les mains et les poignets.

Si tu le désires, Dieu va ainsi changer et même bouleverser tes idées et ta façon de voir la vie. Il transformera aussi ta manière de réagir face aux représentants de la justice et de l’ordre. Ton entourage familial et professionnel en sera surpris.

Mon ami, Dieu veut le meilleur pour toi. Il veut te faire du bien et prendre plaisir à la vie que tu mènes. Alors choisis de le suivre afin de vivre libre malgré des tatouages qui peuvent te rappeler un passé qui n’est pas à la gloire de Dieu.

Rappelle-toi ceci – notre corps est le temple du Saint-Esprit. Ton esprit, lui aussi, sera renouvelé, car l’amour de Dieu est plus fort que tout. Il guérira les blessures de ton corps, de ton esprit et de ton âme. Marche chaque jour avec lui, et t sera toi-même étonné de ce que Dieu fera de toi.

Toi qui n’es pas encore tatoué, mais qui serais tenté de le faire, cet article veut te mettre en garde. Fais attention, ne te laisse pas influencer par cette mode et par ceux qui veulent t’entraîner à mal faire, Abandonne toute révolte ou rébellion Ne mets pas ta main dans un engrenage qui, très vite, te happera tout entier


Témoignage personnel de Matthieu Nugues  

Déjà vers l’âge de 10 ans, je m’amusais à dessiner mon amertume. Je le faisais sur mes bras et exprimais ainsi ma révolte face à la vie tout comme ma soif inextinguible de liberté. Peu à peu, l’envie grandit en moi de me tatouer. Pour moi, c’était une manière d’imprimer ma vision de la vie, de façon indélébile, sur ma peau.

J’admirais les hommes tatoués car, à mes yeux, ils étaient pleinement libres – libres de faire ce qu’ils voulaient, où ils voulaient, quand ils voulaient. A l’âge de 17 ans, je suis passé à l’acte. Je désirais faire tatouer tout mon corps et gagner ma vie en tatouant les autres. Pour moi, c’était devenu une idée fixe.


Certains de ces tatouages exprimaient mon rejet du système familial et judiciaire, car toute ma vie ressemblait alors à un véritable enfer; amertume, haine, désirs de vengeance et révolte face à la société et à l’injustice, je me sentais exclu, rejeté par mes proches, même par mes camarades d’école. J’avais des copains… mais peu.


D’une certaine façon, il fallait que je prouve à mon entourage que j’étais quelqu’un; je ne voulais pas passer pour un nul. Un jour, je m’étais tatoué un poignard de la vengeance en jurant de tuer quelqu’un qui m’avait blessé profondément ! Peu de temps après ma rencontre avec Jésus, j’ai prié pour demander pardon à Dieu de m’être réservé le droit de la vengeance.


Grâce à ces marques, je voulais également démontrer que j’appartenais à une certaine couche de la société que j’admirais: les marginaux.

Pourtant, cinq ans plus tard, j’ai dû me rendre à l’évidence: les tatouages ne m’avaient pas donné la liberté; bien contraire, ils n’étaient que les marques de mes mauvais choix (haine, vengeance, crainte, etc.).


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Selon une étude, les encres des tatouages finissent dans les ganglions ... Par Rédaction Europe1.fr avec AFP

Certains composants des encres utilisées pour les tatouages ont été retrouvés dans les ganglions de personnes tatouées par une équipe de chercheurs franco-allemande.

Les tatouages sont à la mode mais pas sans risque : ils entraînent le dépôt à long terme dans le corps de pigments et d'éléments toxiques qui y pénètrent sous forme de nanoparticules, selon une étude publiée mardi dans la revue Scientific Reports.


Du dioxyde de titane dans les ganglions lymphatiques. Ses auteurs - des chercheurs du Synchrotron européen de Grenoble (ESRF), de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques à Berlin, de l'Université Ludwig-Maximilians de Munich et du Physikalisch-Technische Bundesanstalt de Brunswick - ont pu localiser notamment es, le dioxyde de titane, dans les ganglions lymphatiques de personnes tatouées.


"Cela peut conduire à un gonflement chronique et à une exposition permanente", souligne un résumé de l'étude diffusé par l'ESRF, ajoutant que "la cicatrisation lente, le gonflement localisé de la peau, les démangeaisons parfois constatées après un tatouage, sont autant d'effets indésirables associés à des tatouages blancs, et donc à l'usage du dioxyde de titane". Ce pigment blanc qui sert de base pour certaines nuances de couleurs, est aussi utilisé dans les additifs alimentaires, les crèmes solaires et les peintures.


Nickel, chrome, manganèse et cobalt. Les encres injectées dans la peau à l'occasion d'un tatouage contiennent souvent des pigments organiques mais également des conservateurs et des contaminants comme le nickel, le chrome, le manganèse ou le cobalt. "Quand quelqu'un veut se faire un tatouage, il est souvent très soucieux de choisir le bon salon, celui où les normes sanitaires sont respectées, celui où des aiguilles stériles neuves sont utilisées", constate Hiram Castillo, de l'ESRF. "Mais personne ne se pose la question de savoir quelle est la composition chimique des couleurs utilisées. Notre étude montre qu'il le faudrait !"


Une coloration des ganglions déjà observée de visu. Jusqu'à présent, les dangers potentiels du tatouage n'avaient été étudiés que par des analyses chimiques menées in vitro sur les encres. Et la coloration des ganglions lymphatiques avait déjà été observée de visu. Mais "ce que nous ne savions pas, c'est que les pigments voyagent dans le corps sous une forme nano (...) et c'est le problème : nous ne savons pas aujourd'hui comment les nanoparticules réagissent", explique Bernhard Hesse de l'ESRF, auteur principal de l'étude.


Les particules issues du tatouage transportées passivement dans le sang. Pour obtenir la preuve ex-vivo d'un transport des pigments et d'éléments toxiques dans le corps, l'équipe de chercheurs a utilisé les rayons X ultra-puissants de deux lignes de lumières du synchrotron. Il est apparu que les particules issues des tatouages pouvaient être transportées passivement par le sang et les fluides lymphatiques, ou bien activement par des cellules immunitaires qui les phagocytent, avant d'être déposées dans des ganglions. Prochaine étape de la recherche : analyser d'autres échantillons de patients tatoués présentant des effets indésirables, et relier éventuellement ceux-ci aux propriétés des pigments utilisés sur leur peau.




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