DE NOUVELLES INDICATIONS DE L'AUTHENTICITÉ DU NOUVEAU TESTAMENT
A lire absolument ! Oui, la Bible est vraie ! J'ai souvent entendu, quand on veut ridiculiser la foi chrétienne, des personnes me dire que la Bible a été écrite tardivement par des gens qui n'ont jamais connu Jésus. C'est faux, et cet article qui relate des faits scientifiques le prouve! Ces découvertes ne sont pas toutes récentes, mais elles ont été passées sous silence depuis toutes ces années par les détracteurs de la Bible! Alors maintenant que cela vient au grand jour, n'hésitez pas à partager largement! Que l' humanité entière puisse connaître un jour que Jésus est réellement le chemin, la vérité et la vie !
Voici les Deux DÉCOUVERTES qui seront abordées dans cet article :
1. UNE grotte a été retrouvée à Qumrân, et elle nous livre les restes d'une bibliothèque chrétienne, ce qui indique par conséquent que tout le Nouveau Testament a été écrit avant et non après la destruction de Jérusalem en 70 !
2. LE « 7Q5 », Un vieux FRAGMENT DE L'ÉVANGILE SELON SAINT MARC prouve que cet Évangile a été rédigé seulement quelques années après la mort et la résurrection de Jésus-Christ !
Durant l'été 1991, le mensuel romain « 30 Jours », de diffusion internationale, publiait en ces termes :
Un vieux fragment appelé "7Q5" prouve que saint Marc a rédigé son Évangile quelques années seulement après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, réfutant ainsi l'exégèse et la théologie modernistes de ces dernières décennies. Les plus grands experts mondiaux interviennent.
On voyait dans cette découverte de l'identification du fragment n° 5 de la grotte n° 7 de Qumrân, un « don royal de Jésus à son Église » afin de lui assurer une grande et douce victoire sur toute fausse science, toute gnose et toute incrédulité. Bruno Bonnet-Eymard étudia de près cette extraordinaire découverte tant auprès de son initiateur, le papyrologue O'Callaghan, qu'au Congrès des experts mondiaux en papyrologie réunis à l'Université catholique d'Eichstätt en octobre 1991.
LA GROTTE N° 7
Fragments de papyrus provenant de la grotte 7, datés par les papyrologues de la première moitié du Ier siècle, d'après le style d'écriture.
Parmi les trente-trois grottes découvertes sur le site de Qumrân, dix ont livré des fragments de manuscrits. Parmi ces « grottes à manuscrits », la grotte 7 est à part, à tous égards. À bonne distance des grottes naturelles de la falaise rocheuse qui constitue le rebord oriental du plateau du désert de Juda où furent découverts les premiers manuscrits, elle a été creusée de main d'homme au flanc de la terrasse marneuse du rivage occidental de la mer Morte pour abriter une « collection particulière ».
Les papyrologues ont pu établir que ces fragments de papyrus proviennent d'au moins treize manuscrits différents, qui présentent deux particularités tout à fait propres : parmi les quelque six cents « manuscrits de la mer Morte », presque tous en hébreu ou en araméen, ceux-là sont en grec, exclusivement ; en outre, ils sont écrits sur papyrus, à la différence des manuscrits des autres grottes, où dominent le parchemin et la peau.
Grande jarre en terre cuite à large ouverture provenant de la grotte 7. Sur l'épaule, le nom Rôma, Rome, visible en haut à droite, peint en noir. Ces jarres, retrouvées en grand nombre, étaient destinées à conserver non aussi à abriter les rouleaux de peau ou de papyrus manuscrits enveloppés dans des linges de lin.
Comme si des caractéristiques aussi remarquables n'étaient pas suffisamment explicites, la grotte 7 contenait encore quelques objets, dont une jarre portant deux fois, peint en noir sur l'épaule, le nom de « Rome » en caractères hébraïques : rum'. Indication de provenance ? Sachant que les grands manuscrits de la grotte 1 étaient enfermés dans des jarres, on pouvait au moins se poser la question. Mais les grands rouleaux et fragments importants de textes hébraïques découverts dans les autres grottes accaparaient toute l'attention du monde savant et du grand public. Numérotés de 1 à 19, les documents de la grotte 7 furent édités en 1962 dans l'indifférence générale. Benoit et Boismard, dominicains de l'École pratique d'études bibliques de Jérusalem, reconnurent facilement deux passages de l'Ancien Testament dans les papyrus nos 1 et 2 (7Q1 et 7Q2), mais ils jugèrent le reste indéchiffrable et d'ailleurs insignifiant, négligeable.
LES DÉCOUVERTES DE JOSÉ O'CALLAGHAN
Fragment 7Q5 (Mc 6.52-53)
Dix ans plus tard, le papyrologue espagnol José O'Callaghan, professeur de papyrologie grecque à l'Institut biblique pontifical à Rome, cherchait encore à superposer les fragments non-identifiés à des passages de la version grecque de l'Ancien Testament, mais en vain. Il chercha alors s'il n'était pas possible de les faire coïncider avec des textes du Nouveau Testament. La réussite était improbable puisque ces textes sont, d'après les exégètes modernes, postérieures à la fermeture des grottes de Qumrân en 58 après Jésus-Christ. À cause de l'exceptionnelle rencontre des lettres NNHC que contiennent le fragment 7Q5, seuls trois passages du Nouveau Testament pouvaient convenir : Mt 14.34 ; Mc 6.53 ; Lc 5.1. Telle ne fut pas sa surprise de constater qu'en Mc 6.52-53, toutes les autres lettres du 7Q5, réparties en cinq lignes, se superposaient à des lettres identiques de ces deux versets disposés en cinq lignes, selon les règles des scribes de l'époque.
Mis à part le 7Q1 et le 7Q2 qui appartiennent à l'Ancien Testament, et le 7Q3 et le 7Q19 qui résistent à toutes les tentatives d'identification, ainsi que les fragments n° 11 à 14, 16 à 18 illisibles car n'étant constitués que d'une, deux ou trois lettres, O'Callaghan a identifié les autres fragments : ils appartiennent tous au Nouveau Testament !
*La grotte 7 nous a donc livré les restes d'une bibliothèque chrétienne, ce qui prouve par conséquent que tout le Nouveau Testament a été écrit dans l'espace d'une génération, avant et non après la destruction de Jérusalem en 70, à l’exception de l’Apocalypse que Jean a écrit plus tard.
LE CONGRÈS D'EICHSTÄTT
En passant au crible de la critique les découvertes de O'Callaghan, en étudiant et réfutant une à une les objections que les exégètes modernistes ne manquèrent pas de lui opposer, les experts en papyrologie de ce Congrès faisaient d'une pierre deux coups : ils rendaient témoignage à la vérité et à l'honnêteté scientifique de O'Callaghan, puis nous révélaient surtout les motifs profonds de l'opposition farouche qui lui était faite depuis près de 20 ans. Il s'agit d'une bataille qui va bien au-delà d'un simple problème de papyrus et de dates. Pour l'Église, il y va du tout de la religion chrétienne biblique, qui n'est pas une gnose, mais une vie divine communiquée, « Jésus répandu et communiqué », comme disait admirablement Bossuet, une histoire nette et vraie d'une Personne divine réellement venue dans la chair... et le 7Q5 le prouve ! (...)
LA DATATION DE L'ÉVANGILE CONFIRMÉE: avant l'an 50 de notre ère !
Le 7Q5 nous révèle, en effet, de manière indubitable que l'Évangile de saint Marc a été écrit avant l'an 50 de notre ère. Cependant, déclare le professeur Staudinger, l'un des plus autorisés défenseurs de la découverte d' O'Callaghan :
« ...l'exégèse actuelle (acquise à l'hérésie moderniste), fondée exclusivement sur la datation tardive (des années 70 à 100 et plus...) des Évangiles, envahit même les livres de catéchisme des écoles, si bien qu'il est désormais très difficile, pour beaucoup de gens, de faire machine arrière. Cependant, la fin de cette imposture est inéluctable. Trop nombreux sont les indices, venant des domaines les plus divers, qui se révèlent en faveur d'une datation antérieure. La seule stratégie des adversaires fut alors de garder le silence ; il est en effet impossible de procéder à la moindre réfutation scientifique. »
Parmi ces « indices » de renaissance de foi, citons le témoignage de deux éminents scientifiques.
1. L'exégète Harold Riesenfeld, 78 ans, éminent professeur de Nouveau Testament à l'Université d'Uppsale, est une autorité en la matière au point d'être le seul exégète membre de la Commission d'État luthérienne pour la traduction de l'Évangile en suédois, achevée en 1981.
C'était alors un homme de l'autre camp, de ceux que le 7Q5 devait embarrasser le plus, au point de provoquer une attitude de refus catégorique et sans examen.
Or voici la divine surprise : « Il s'est converti à la foi biblique en 1984. » Mais entendez bien pourquoi, de son propre témoignage :
« parce que je ne pouvais plus accepter l'image du Christ historique dominant dans le cadre luthérien, à savoir cette création pieuse, plus ou moins fantastique, produit prétendu de la communauté chrétienne. Le Christ était désormais réduit à rien d'autre qu'un théolo-goumenon [un concept religieux subjectif]. »
« M. Riesenfeld, suivant une voie exégétique [d'étude rigoureusement scientifique des Écritures], était depuis longtemps [comme d'ailleurs l'exégète anglican Robinson] persuadé de procéder à une anti-datation des Évangiles [retrouvons la vérité du langage en même temps que la vérité des choses : il fallait donc, pour lui, revenir à la datation classique, largement plus proche des événements]. Pour lui donc, la découverte de José O'Callaghan est convaincante, même s'il admet que la majorité des exégètes est encore d'un avis contraire [voilà qui ne l'impressionne pas du tout !]. " Mais, déclare-t-il, c'est la christologie rationaliste dominant de nos jours qui s'oppose le plus à cette découverte ". » (30 JOURS, n° 1, juin 1991)
C'est l'erreur intellectuelle qui fait barrage à la reconnaissance archéologique, historique, indubitable, des faits ! Et non les faits qui commandent...
2. Le défenseur le plus acharné de la découverte de O'Callaghan est un jeune protestant allemand : Carsten Peter Thiede. Né à Berlin en 1952, il a étudié la littérature comparée, l'histoire, le latin médiéval, la philosophie à Berlin, Genève et Oxford. Depuis 1985, il est directeur de la Christliche Medien-Akademie de Wetzlar. En 1986, il a écrit un essai remarquable sur le fragment de St Marc qui a été traduit en italien l'année suivante par l'Institut biblique pontifical. Il y a quelques années, dans le cadre d'une étude sur la Seconde lettre de Pierre, il tomba sur la découverte d'O'Callaghan, qui l'intrigua.
Lorsque O'Callaghan fut publié pour la première fois, dira-t-il, personne ne croyait que l'Évangile de saint Marc pouvait avoir été écrit si tôt et que des textes chrétiens pouvaient se trouver à Qumrân, même ceux qui acceptaient l'exactitude de cette découverte sous le profil papyrologique (de l'identification de 7Q5 et de Mc 6.52-53) restaient sceptiques à ce sujet (à savoir la présence d'un fragment d'Évangile dans un monastère de juifs intransigeants, papyrus perdu au milieu d'une vaste collection de papyrus hébreux).
Cependant, de plus en plus de chercheurs ont récemment abouti à la conclusion suivante : 1) l'Évangile de saint Marc, voire d'autres textes, peuvent avoir été écrits avant l'an 68, date de l'obturation des grottes de Qumrân ; 2) des rapports ont été établis entre les esséniens et les chrétiens.
Thiede lui-même fera une découverte analogue à celle d'O'Callaghan, se basant sur l’étude de trois petits morceaux de papyrus de l'Évangile de Matthieu (chap. 26), conservé à la bibliothèque Magdala d'Oxford, il prouve le fait que cet Évangile serait antérieur à l'an 70, probablement vers l'an 50 (d'un premier texte qui aurait été écrit en hébreu ou araméen mais le texte grec que nous possédons est plus tardif) quelques années seulement après la mort et la résurrection du Christ. « Témoin de Jésus » c'est le titre de son livre, écrit en collaboration avec Matthew d’Ancona, qui apporte des lumières sur cet Évangile.
Ce jeune protestant, d'une si vaste culture, tire de ces découvertes d'intéressantes conséquences. Mais la conséquence pour lui la plus importante de la découverte du 7Q5, est la réaffirmation de l'historicité du Christ : Les chrétiens de l'époque ne connaissaient alors, selon ce que nous savions, ajoute Thiede, que le texte de saint Paul « dans la première lettre aux Corinthiens, où l'Apôtre parle de cinq cents témoins de la résurrection, dont plusieurs vivaient encore. Comme s'il disait : Si vous ne me croyez pas, allez demander à ceux qui ont vu. Maintenant nous découvrons qu'ils disposaient aussi d'un Évangile qui pouvait être confirmé ou démenti par des témoins oculaires. Cela augmente nettement sa crédibilité pour nous. C'est un aspect important du point de vue pastoral, de nos jours. » (30 JOURS, n° 1, juin 1991, p. 13-14) (...)
Voilà en quoi le 7Q5 est vraiment un don de Dieu, un « signe de dernière chance » pour notre génération, de revenir au vrai Christ.
CONCLUSION : UN MESSAGE DIVIN TOUJOURS ACTUEL
Entrons encore une fois dans la grotte 7. Nous y ferons l'inventaire de notre trésor. C'est une chambre arrondie dont une grande partie a été emportée par un effondrement de terrain. Nous découvrons deux amphores dont l'une, ô surprise ! marquée du nom de « Rome », en caractères hébraïques, donc d'une main juive. Nom honni de toutes les factions juives de la Palestine, qui vont entrer en rébellion contre Rome à l'automne 66, à l'exception, cependant, des communautés chrétiennes. Celles-là, non seulement font profession de loyalisme, mais discerneront très vite les prodromes de la destruction de Jérusalem annoncée par le Christ.
Gros plan sur le nom de « Rome » inscrit en caractères hébraïques, signature des esséniens convertis au christianisme et chargés par la communauté « romaine » de Jérusalem de cacher ses manuscrits dans la grotte 7, au début de la Guerre.
Les marches inférieures de l'escalier d'accès sont seules conservées. Des fragments de papyrus y sont épars, couverts de lettres grecques majuscules. Nouvelle surprise, car les manuscrits découverts dans les autres grottes de Qumrân sont presque tous en hébreu ou en araméen. Ici ils sont tous en grec, sans exception. Écrits sur un seul côté du papyrus, comme étaient les rouleaux manuscrits, selon l'antique usage en vigueur chez les Juifs comme chez les païens. Le plus important de ces fragments (7Q1 = Ex 28.47) provient d'un rouleau de la « Torah », le Pentateuque, mais écrit en grec comme la lisaient les chrétiens. Un autre fragment est le vestige d'un rouleau des prophètes où figurait la Lettre de Jérémie (7Q2 = Ba 6.43-44). Les Juifs ne considéraient pas cet écrit comme inspiré, mais les chrétiens le lisaient dans la Bible grecque des Septante. Ainsi, « la Loi et les Prophètes » sont représentés par ces deux fragments, mais à la manière dont ils sont reçus par les chrétiens.
Avant de fuir, en 68 après Jésus-Christ, l'arrivée des armées de Vespasien, les « frères » de la communauté – c'est ainsi qu'ils s'appelaient entre eux – cachèrent leurs manuscrits dans des grottes naturelles de cette falaise, à deux kilomètres du rivage. Ils les enfouirent aussi dans des trous creusés de leurs propres mains au flanc de la terrasse marneuse découpée par l'érosion, sur laquelle s'élèvent les ruines du « monastère », visible en haut à gauche. Au total : onze caches où dormait un fabuleux trésor, vestiges d'une « bibliothèque» d'environ huit cents ouvrages, dont le déchiffrement est aujourd'hui achevé.
Le 7Q5 est l'œuvre de Marc, le fidèle disciple de saint Pierre, achevée à Rome probablement dans les années 40, moins de dix ans après les événements, donc sous le contrôle des témoins visuels et oculaires du Christ, et de là propagée la Bonne Nouvelle dans toutes les communautés dispersées à travers l'Empire pour la lecture liturgique. Copié aux environs de l'an 50, ce précieux manuscrit était conservé par la communauté chrétienne de Qumrân dans une amphore marquée par le bibliothécaire du nom de l'Église de « Rome », de qui on l'avait reçu.
Depuis quand une communauté chrétienne était-elle arrivée à Qumrân ? Peut-être au lendemain du martyre de saint Jacques, le « frère du Seigneur », cette « colonne » de l'Église de Jérusalem, jeté à bas du pinacle du Temple par les scribes et les pharisiens, et lapidé en 62. Car on a découvert un fragment de sa lettre (7Q8 = Jc 1.23-24). La communauté chrétienne, en fuyant Jérusalem, emporta ses manuscrits. Elle trouva refuge parmi les Esséniens et creusa une grotte à part pour y tenir ses réunions de communauté.
Ainsi jetés dans la persécution, ces chrétiens entendaient raconter, comme de la bouche de Pierre en personne, comment le Christ avait calmé la tempête à deux reprises sur le lac de Gennésareth. Une première fois, elle s'était levée tandis que Jésus dormait « dans la barque». La seconde fois, après la multiplication des pains, il avait marché sur les eaux pour venir à leur secours, tandis qu'eux ramaient contre le vent. Il monta à bord « et le vent tomba », à la stupéfaction des disciples : « car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, mais leur esprit était bouché. » Les lignes 1 à 3 du 7Q5 ont conservé les vestiges de cette constatation pleine de componction. On croirait entendre Pierre battre sa coulpe !
Mais tout cela n'était que la figure de cette nouvelle tempête où ils étaient maintenant jetés. Sur les entrefaites, ils apprirent la mort de Pierre, martyrisé à Rome le 13 octobre 64. En 68, lorsque survinrent les premières bandes de séditieux révoltés contre Rome, attirant la terrible répression des armées de Vespasien, il fallut fuir de nouveau, en abandonnant manuscrits et amphores. Mais la Providence, qui conduit l'Église sur les chemins de l'orthodromie divine, avait ses desseins. La septième grotte, après être demeurée inviolée pendant dix-neuf siècles, nous livre aujourd'hui ses papyrus.
*basé sur un article par Sophie Abdelaziz qui a été placé dans facebook le dimanche 27 novembre 2011.
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